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vendredi 25 février 2011

"Mouammar Kadhafi lâché de toute part "

"La rébellion gagne ville après ville en Libye et se rapproche de la capitale Tripoli, où l'armée aurait encore tiré sur des manifestants ce vendredi 25 février 2011. Mouammar Kadhafi perd peu à peu ses soutiens, à l'extérieur comme à l'intérieur du pays. Kadhaf al-Dam, à la fois cousin et proche conseiller du Guide a démissionné hier, jeudi. Ce haut responsable libyen, membre du clan Kadhafi aurait quitté la Libye il y a une semaine et se serait réfugié au Caire, en Egypte. Après des diplomates, des militaires et des ministres, désormais, c'est l'entourage familial de Kadhafi qui lâche le dirigeant.

Kadhaf al-Dam, proche conseiller et cousin du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a démissionné jeudi 24 février 2011 de toutes ses fonctions officielles, a annoncé vendredi l'agence égyptienne Mena, citant un communiqué de son bureau au Caire. Kadhaf al-Dam a « annoncé sa démission de toutes ses fonctions au sein du régime libyen pour protester contra la gestion de la crise libyenne », selon le communiqué cité par Mena. Selon son bureau, le haut responsable libyen, qui est notamment en charge des relations égypto-libyennes et qui a une résidence au Caire, a quitté la Libye il y a une semaine.

Le politologue Hasni Abidi sur la démission Kadhaf al-Dam, proche conseiller et cousin du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi

C'est la première fissure dans la famille et le clan Kadhafi...
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25/02/2011 par Sarah Tisseyre
Ahmed Kadhaf al-Dam était l'un des piliers du régime, et sa démission est un coup dur pour Mouammar Kadhafi. Ahmed Kadhaf al-Dam est un cousin du « Guide », donc un membre de la tribu du Guide, les Gueddafa. Sa défection provoque la première fissure au sein du clan, donc au cœur du régime. Kadhaf al-Dam est d'ailleurs le sosie de Kadhafi. Il lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Ces derniers temps, dans les réunions internationales, beaucoup de gens le saluaient en croyant qu'il s'agissait du Guide...

Ahmed Kadhaf al-Dam est aussi un militaire. Certes, il était chargé des missions secrètes et des relations avec le Caire. D'où sa présence en Egypte, ces derniers jours. Mais surtout, jusqu'à hier, il était l'un des hommes-clé de la Garde rapprochée du Guide, cette unité de quelque 22 000 soldats d'élite qui protègent la personne du Guide et les places stratégiques de Tripoli.

Maintenant, la question est de savoir ce que vont faire les autres hommes forts du régime, comme Abdallah Sénoussi, l'autre chef de la Garde, et Ahmed Ibrahim, le patron des Comités révolutionnaires. Nul doute que Mouammar Kadhafi surveille aussi de très près les officiers supérieurs de l'armée régulière."
http://www.rfi.fr/afrique/20110225-mouammar-kadhafi-plus-plus-isole

mercredi 23 février 2011

" Thousands of foreigners and refugees flee Libya "

"By RFI

Foreigners and refugees have been fleeing the violence spurned by the uprising in Libya by the thousands, overwhelming border controls and airports.

About 15,000 of Egyptians poured over the border for the safety of their home on Wednesday, according to UN sources.

"Before the Libyans wanted to exploit us," said a man named Mohammed who worked in the city of Tobruk, where he said protesters went out of their way to protect foreigners. "Now they wanted to help us."

Millions of expatriates, including an estimated 1.5 million Egyptians, live and work in oil-rich Libya, which depends on foreign workers for its economic prosperity.

On the western border of Libya, the Red Crescent humanitarian organisation said Wednesday that more than 5,700 Tunisians and Libyans had fled into Tunisia over the past two days.

"After what Kadhafi said yesterday, we fear a massive, catastrophic exodus," said Hadi Nadri, a Red Crescent official, referring to a speech in which Libyan leader Moamer Kadhafi vowed to remain and power and fight to the last drop of blood the previous evening.

Many more are expected to arrive as violence spurned by the unrest continues.

"We expect thousands of Libyan refugees to pour into Tunisia," Nadri said. "We are bracing for the worst."

The United Nations refugee agency said it was "imperative" that Tunisia and Egypt keep their borders open for people fleeing the bloodshed.

Emergency services deployed medical units to provide first aid to the arrivals.

At Gatwick Airport in London, new arrivals described scenes of fear and chaos they saw as they left the country.

Phil Sperinck, a teacher from southeast England who had been teaching in a school an hour from Tripoli, described dire conditions at the capital's airport.

"The airport is horrendous," he said. "There are thousands of people sitting outside."

A Libyan woman who arrived on the same flight said Tripoli turned into a ghost town over the past several days as people fled the city.

Other nations made moves on Wednesday to facilitate the movement of those who wished to leave the troubled country.

The European Union said it will provide "extra evacuation capacity" to help bring out an estimated 10,000 stranded EU citizens.

Turkey evacuated 6000 citizens, while France, Russia, Bulgaria and Canada were evacuating hundreds.

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyaju said Israel would allow 300 Palestinians to escape the violence, at the request of Palestinian President Mahmoud Abbas.

A ferry chartered by the United States to evacuate embassy staff and American citizens reportedly docked in Tripoli and was expected to leave for Malta.

The International Federation of Human Rights reported at least 640 people have been killed since the uprising began on 15 February, while Italy's foreign affairs minister says the death toll could reach 1,000.
"
http://www.english.rfi.fr/africa/20110223-thousands-foreigners-and-refugees-flee-libya

"En Libye, le premier bilan des émeutes est très contesté "

"Pour la première fois, mardi soir 22 février 2011, les autorités libyennes ont fourni un bilan officiel des victimes de la répression, 300 morts dont 242 civils et 58 militaires. L'Italie évoque le chiffre crédible, selon elle, de 1 000 morts. De son côté, la France souhaite des sanctions contre la Libye. Nicolas Sarkozy s'est exprimé ce mercredi 23 février en conseil des ministres et il en appelle à la diplomatie europénne.

Les manifestants de la place Tahrir au Caïre ont brandit leurs chaussures en signe de protestation lors du discours d'Hosni Moubarak le 10 février 2011.
22/02/2011
Spécial révoltes dans le monde arabe
Si l'on en croit Franco Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères, la Cyrénaïque, cette province de l'Est de la Libye d'où est partie la révolte n'est plus sous le contrôle de Mouammar Kadhafi.

C'est ce que semble confirmer un journaliste de Reuters. A l'est de Benghazi, la deuxième ville de Libye, il décrivait ce mercredi matin un calme irréel. Des hommes discutaient aux tables des cafés dans les petites villes, d'autres menant leurs troupeaux de chèvres le long de la route, des officiers de l'armée toujours en uniforme bien qu'étant passés du côté des insurgés à Tobrouk.

Pour le reste, avec l'internet brouillé, et les lignes téléphoniques perturbées, il est toujours très difficile de savoir précisément ce qui se passe, surtout à Tripoli.

Les autorités reconnaissent un bilan de 300 morts. Mais d'après la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, 450 corps auraient été retrouvés aujourd'hui dans une école transformée en morgue à Tripoli.

Mouammar Kadhafi, lui, promet de se battre jusqu'à sa dernière goutte de sang pour rester au pouvoir. Il l'a dit hier, mardi, dans un discours enflammé à la télévision, promettant la peine de mort aux manifestants et appelant ses partisans à se mobiliser aujourd'hui.

D'après l'Agence France-Presse, ils sont quelques dizaines à tourner en voiture en klaxonnant sous une pluie battante autour de la place Verte, à Tripoli, le lieu de rassemblement des partisans du colonel Kadhafi.

Nicolas Sarkozy demande des sanctions européennes contre la Libye

Face à ses ministres ce mercredi 23 février 2011, Nicolas Sarkozy a souhaité des mesures rapides et concrètes à l'encontre de la Libye. Parmi les sanctions possibles trois axes essentiels indique l'Elysée : d'abord, la possibilité de traduire en justice les responsables des violences en cours, ensuite la surveillance de leur mouvements financiers et enfin l'interdiction d'accès au territoire européen.

Le président français qui avait reçu Mouammar Kadhafi il y a 4 ans au grand dam des associations de défense des citoyens, n'hésite pas cette fois à dénoncer la répression sanglante exercée sur les opposants au pouvoir. « Violations massives des droits de l'homme dit-il, face à laquelle la communauté internationale ne peut pas rester spectatrice ».

L'appel de Nicolas Sarkozy répond de toute façon à la volonté déjà affichée de l'Union européenne. Interrogé très tôt ce mercredi matin, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères n'y est pas allé de main morte en parlant d'« un génocide de grande ampleur de la part d'un dirigeant libyen dérangé et dangereux ».

Il a aussi dévoilé les pistes de travail : « restrictions de visas, gel des comptes
bancaires du clan Kadhafi ». A l'instar de Nicolas Sarkozy les dirigeants européens vont suivre de suivre de près la réunion des ambassadeurs permanents des 27 à Bruxelles ce mercredi."
http://www.rfi.fr/afrique/20110223-libye-premier-bilan-troubles-tres-conteste

mardi 22 février 2011

"Kadhafi insists he's still in Libya"

"By RFI

Libyan leader Moamer Kadhafi made a brief appearance on state television early on Tuesday to deny rumours that he had fled to Venezuela. He said he would meet the crowds in Tripoli's Green Square, while protesters complained of gunmen firing indiscriminately in what they described as a massacre.

It's the first time Kadhafi has spoken publically since protests began a week ago.

Speaking from what appeared to be his residence in Tripoli, he urged the public not to believe the "dogs" reporting that he had left Libya.

Libya's state-owned TV station Al-Jamahiriya Two has since denied all allegations of massacres carried out against protesters, calling the reports "psychological warfare".

Human rights groups say the death toll from the violence is between 200 and 400.

Eastern cities including Al-Bayda and Benghazi are now reportedly under the control of anti-Kadhafi demonstrators. The Paris-based group International Federation for Human Rights says that protesters also control eight other towns, some closer to the capital.

The UN Security Council will meet on Tuesday to discuss the unrest in Libya, as will the Arab League.

UN Secretary-General Ban Ki-moon said he had spoken to Kadhafi by telephone for 40 minutes and that he had asked for freedom of assembly to be respected.

Earlier Ban had said he was "outraged" at reports of Libyan war planes and helicopters firing on demonstrators. He called for an immediate end to the violence.

His comments followed similar criticism from political leaders in France, Turkey, Australia, the European Union and the United States.

Meanwhile diplomatic staff around the world continue to call for Kadhafi to leave power.

After Libya's representatives to the United Nations on Monday called for him to stand down, the country's embassy in Australia reportedly cut its ties with Kadhafi on Tuesday after meeting with Australian government officials.

Libya's ambassador to India said that he had quit because of what he called "massive" and "unacceptable" violence against civilians.

And Libyan embassy staff in Malaysia condemned what they called the "massacre" of anti-government protesters. They said they were no longer loyal to Kadhafi.

A well-respected Muslim cleric, Yusuf al-Karadawi, has issued a fatwa saying that any Libyan soldier can shoot Kadhafi dead.
"
http://www.english.rfi.fr/africa/20110222-kadhafi-insists-hes-still-libya

lundi 21 février 2011

Sahel Livre: Tunisie : Les réfugiés Libyiens affluent à la fron...

Sahel Livre: Tunisie : Les réfugiés Libyiens affluent à la fron...

"Urgent published the Monday 21 February 2011 Libyan security forces fire on Tripoli Libyan security forces have fired on "terrorists" in the capital, Tripoli, state-run TV says."

"Urgent published the Monday 21 February 2011
Libyan security forces fire on Tripoli
Libyan security forces have fired on "terrorists" in the capital, Tripoli, state-run TV says.
"
http://www.english.rfi.fr/libyan-security-forces-fire-tripoli

"L'aviation libyenne aurait bombardé Tripoli "

"Par RFI

Les émeutes ont gagné Tripoli ce lundi 21 février 2011 où selon des témoins cités par la chaîne al-Jazira, l'aviation libyenne a commencé à bombarder de nombreux sites de la capitale. Des officiers libyens auraient d'ailleurs atterri à Malte après avoir refusé de tirer sur la foule. On signale également de violents affrontements entre pro et anti-Kadhafi tandis que le Forein Office a fait état d'informations indiquant une fuite éventuelle du colonel Kadhafi vers le Venezuela. Une information démentie par Caracas. De son côté, l'opposition libyenne organise demain mardi une « marche du million » sur Tripoli.

Plus à l'est, Misratah, Benghazi, la deuxième ville du pays, et Tobrouk seraient tombées aujourd'hui lundi entre les mains des manifestants, suite à des défections au sein de la police et de l'armée.

La plupart des magasins et des administrations publiques ont baissé le rideau. Il est quasi impossible de communiquer avec la Libye, les lignes téléphonique sont très perturbées, mais de source diplomatique, les aéroports de Benghazi et de Misratah sont fermés.

A Zaouia, à l'ouest de Tripoli, des témoins tunisiens décrivent des scènes de chaos. L'anarchie règne dans la ville depuis la désertion de la police.

Enfin une coalition d'oulémas libyens a appelé aujourd'hui tous les musulmans à se soulever contre le régime du colonel Mouammar Khadafi. Ce dernier serait en route vers le Venezuela d'après le ministre des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, Wiliam Hague. Information démentie par Caracas ainsi que par le vice-ministre libyen des
Affaires étrangères, Khalid Kayem.

Le bilan humain ne cesse d'enfler

En fin de journée, on apprenait que le ministre libyen de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, a remis sa démission pour protester contre l'usage excessif de la force. C'est ce qu'il a déclaré au journal libyen Qourina.

Le bilan humain ne cesse d'enfler selon Human Rights Watch, deux cent trente trois personnes ont péri depuis le début des émeutes mardi dernier, dont quatre-vingt-quatre au cours des trois derniers jours, et soixante dans la seule ville de Benghazi hier.

Le fils du colonel Khadafi, Seif Al-Islam, a annoncé la création d'une commission d'enquête sur les violences qui sera présidée par un juge libyen, a indiqué la télévision d'Etat ce lundi soir.

La plupart des chancelleries occidentales ont demandé à leur personnel non essentiel de quitter la Libye. Plusieurs pays de l'Union européenne ont d'ores et déjà annoncé avoir envoyé des avions pour rapatrier leurs ressortissants. Même chose du côté des groupes pétroliers occidentaux qui organisent, eux aussi, l'évacuation de leurs salariés devant la crainte d'une guerre civile en Libye.
"
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110221-aviation-libyenne-aurait-bombarde-tripoli

Nouvelle "journée de colère" en Libye

dimanche 20 février 2011

"Death toll in Libya now at least 80, says human rights group"

"By RFI

Libyan security forces have killed at least 80 people during three days of protests, as the government pledges to crush demonstrations, Human Rights Watch said on Saturday. The rights group has interviewed witnesses and hospital staff, who say many were killed with live annunition.

"Security forces are firing Libyan citizens and killing scores simply because they're demanding change and accountability," said Human Rights Watch, a New York-based group.

Hospital sources told the group that 35 people were killed by forces in Benghazi in the eastern part of the country on 18 February. Reports indicate that Libya's attorney general has ordered an inquiry into the violence.

Libyans used social networking site Facebook to mobilise the people after watching its success in Egypt, but Facebook was blocked on Saturday and the internet was reportedly cut off overnight.

On Friday, witnesses saw protesters set fire to a radio station in Benghazi, while a Libyan newspaper reported that 1,000 prisoners had escaped.

Human Rights Watch say that at least 24 were gunned down in Benghazi and Al-Baida during "day of anger" demonstrations on Thursday. Other reports indicate that two policemen were hanged in Benghazi.

Security sources said that four inmates were killed in Tripoli in an attempt to break out of prison there.

On Thursday, Libyan pro-government supporters marched during a demonstration in Tripoli.
"
http://www.english.rfi.fr/africa/20110219-more-80-people-killed-libya-says-human-rights-group

"La répression s'intensifie en Libye "

"Par RFI

Une cinquantaine de dirigeants musulmans libyens ont appelé à la « fin du massacre » à Benghazi. Le bilan de la contestation commencée en début de semaine ne cesse de s’alourdir en Libye. L'association de défense des droits de l'homme Human Rights Wwatch l'estime à près de 80 personnes. L'agence officielle Jana affirme que des dizaines de ressortissants arabes, entraînés pour nuire à la stabilité de la Libye, ont été arrêtés.

La fronde anti-Kadhafi s’est poursuivie le 19 février au lendemain d’une journée marquée par la mort de dizaines de personnes, particulièrement dans les cités de l’est libyen. A Benghazi, la deuxième ville du pays, les forces de l’ordre ont ouvert le feu à balles réelles sur une foule de personnes qui rentraient des funérailles des victimes des jours précédents.

Soheil Al Atrach, médecin dans un hôpital de Benghazi
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20/02/2011 par RFI
Les hôpitaux sont débordés, un médecin d’un hôpital de Benghazi évoque une « véritable boucherie, au sens propre ». Mais cette violence de la police, des comités révolutionnaires et de l’armée ne semble pas décourager la contestation comme en témoigne un juge de Benghazi :

« Actuellement les manifestations et les protestations ont atteint un seuil indescriptible.
La foule est visible partout. Les manifestants font face aux tirs à balles réelles mais ils ont réussi à repousser les agents du pouvoir. Ils les ont poursuivis et les ont chassés hors des quartiers résidentiels, et il y a des comités populaires qui se sont constitués pour surveiller leur quartier et protéger les édifices publics. »
Pour aller plus loin

Très suivies dans les villes de l’est, les manifestations ont gagné petit à petit les villes de l’ouest, comme Zenten et Masrata. Les autorités libyennes y ont exercé la même répression. L’agence officielle Jana a indiqué hier que des dizaines de ressortissants arabes ont été arrêtés : Tunisiens, Egyptiens, Soudanais, Palestiniens, Syriens ou encore Turcs. Tripoli les accuse d’appartenir à un « réseau» ayant pour mission de déstabiliser le pays».

On ignore là encore le nombre précis de personnes arrêtées. Il est difficile de savoir exactement ce qui se passe en Libye, en raison de la censure imposée par les autorités. Depuis quelques jours, les lignes téléphoniques dysfonctionnent, les accès à internet sont considérablement ralentis voire tout simplement inexistants mais les images diffusées par les chaînes satellitaires parviennent toujours en Libye."
http://www.rfi.fr/afrique/20110220-r%C3%A9pression%20-s%27intensifie%20-libye

vendredi 18 février 2011

"Répression sanglante en Libye "

"Par RFI

Lors des manifestations de protestation en Libye ce 18 février 2011, au moins 27 personnes ont été tuées dans l’est du pays, selon un journal proche du fils du guide libyen. A Benghazi, une radio locale a été incendiée et à Al-Baïda deux policiers ont été pendus par des manifestants. Le régime de Kadhafi fait face à un mouvement de protestation sans précédent.

Le bilan s'alourdit d'heure en heure et il est toujours aussi difficile d'obtenir des informations en provenance de Libye. Le régime du guide Khadafi fait face à un mouvement de protestation sans précédent. Les comités révolutionnaires, piliers du régime libyen, ont menacé les manifestants d'une riposte « foudroyante ». Et pourtant, les manifestations se sont poursuivies aujourd'hui dans plusieurs villes de l'est du pays.

Selon un journal proche de Seif Al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, les manifestations contre le régime en Libye ont fait au moins vingt morts à Benghazi (est) et sept à Derna (est).

Le journal Oea indique sur son site internet que vingt morts ont été enterrés vendredi à Benghazi. A Derna, toujours selon Oea, cinq corps ont été enterrés, tandis que deux autres étaient toujours à l'hôpital de la ville.

Selon la même source, dans la ville d’Al-Baïda, à l’est de Benghazi, deux policiers ont été pendus par des manifestants. Les deux policiers tentaient de disperser la manifestation.

Les forces de l’ordre libyennes sont postées autour d'Al-Baïda. Elles contrôleraient les entrées et sorties de la ville. A Benghazi, la deuxième ville du pays, de nombreux prisonniers se sont évadés après une mutinerie.

Toujours à Benghazi, un groupe de manifestants s'est rassemblé devant des bâtiments officiels. Plusieurs de ces bâtiments ont été incendiés par des personnes que les témoins contactés qualifient d' « éléments extérieurs », étrangers aux manifestations. D'autre part, on sait que l'armée s'est déployée aux entrées de la ville. Selon des témoins, les soldats resteraient à distance des manifestants. Un char serait posté pacifiquement à l'intérieur de la ville entouré de quelques manifestants.

Le bilan général des affrontements depuis mardi, début des contestations, dépasserait les 40 morts, selon un décompte de l'Agence France Presse. Human Rights Watch faisait état vendredi matin de 24 morts pour les deux premiers jours (mardi à jeudi) des manifestations.
"
http://www.rfi.fr/afrique/20110218-repression-sanglante-libye